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Bonjour et bienvenue dans mon petit univers !

Je m'appelle Orianne, j'ai 38 ans. Je vis à Boussy Saint Antoine, dans le 91. Je me déplace souvent en Bretagne, du côté de Dinan.

Inspirée par les contes et légendes, la culture celte, les mondes merveilleux, j'espère réussir à vous transporter dans un univers onirique et féerique. Je m'attache à mettre en scène vos idées, vos envies de magie du mieux que je peux !


Vous pouvez me contacter pour tout renseignement via le blog, ou bien par mail :

orianne.zadra@hotmail.fr

A bientôt !




vendredi 10 mars 2017

Mon dernier rêve sera pour vous

Bonsoir !

Une autre séance bretonne pour aujourd'hui, réalisée là encore lors des vacances de la Toussaint. Oui, ce beau ciel bleu, ce soleil éclatant et ces températures si douces ( bon, ok, pour les températures vous ne pouvez que me croire sur parole ! ) sont bien celles d'une journée d'automne en Bretagne... mais chut, ne l'ébruitez surtout pas !

Aenor rêvait d'une séance sur le Grand Bé à Saint Malo, où se trouve la tombe de François-René de Châteaubriand. Notre première séance ensemble ayant été très sympathique, elle m'a proposé de réaliser cette séance. Shooter en Bretagne est toujours un vrai plaisir, je n'avais encore jamais été sur le Grand Bé, et AenOr est une super modèle. Il n'en fallait pas plus pour me faire rêver, à mon tour !

Voici donc "Mon dernier rêve sera pour vous",  inspiré de la relation entre Châteaubriand et Juliette Récamier.

Je précise qu'en aucun cas je ne prétends faire de la reproduction historique. La robe est de coupe empire, mais pas d'époque, et le texte est entièrement fictif !


Saint Malo, le 30 septembre 1849

« Mon dernier rêve sera pour vous »,

Ces quelques mots vous les avez prononcés si souvent, à tant de femmes. A Juliette, aussi. Souvenez-vous. Juliette Recamier, votre amie de cœur, comme vous vous plaisiez à le dire.
Elle vous a tant aimé. Je sais que vous l’aimiez vous aussi, mais auriez-vous été capable du même sacrifice qu’elle ? 

Souvenez-vous de ces quelques mois de l’année 1819… Pour soigner une mauvaise bronchite, vous a-t-elle dit, Juliette s’est éloignée, et est partie se reposer dans sa famille. Vous n’aviez même pas remarqué les changements de son corps, les nausées, le matin surtout, cet air rêveur, les mains délicatement posées sur son ventre. Vous ne vouliez pas d’enfant, Monsieur, mais vous avez eu une fille. Une fille qui vous a aimé sans jamais vous connaître. Une fille qui vous a découvert au travers de vos écrits, que ma mère, votre Juliette,  me lisait lorsqu’elle venait me rendre visite. Oh je n’ai pas été malheureuse loin de vous, mon père, et de ma mère qui n’a jamais pu se résoudre à vous dire la vérité.  J’aurais seulement aimé vous connaître. Ne pas garder de vous que la sensation froide de cette pierre tombale sous mes mains et du vent marin fouettant mon visage. 

J’aurais aimé vous aimer comme un père et non comme un lointain parent dont on écoute les aventures avec curiosité. 

J’aurais aimé vous entendre m’appeler « ma fille », et que vous m’embrassiez le front le soir après m’avoir bordée dans mon lit d’enfant. 

Aujourd’hui je suis triste de ne pas avoir pu vous rencontrer, mais je suis heureuse de pouvoir vous lire mes pensées dans cet endroit cher à votre cœur.

Votre fille qui vous aime.


Jeanne Recamier 
















Je vous souhaite un excellent week-end !

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